jeudi 29 mars 2018

La Suisse championne du monde du bonheur en 2015 !


Au hasard de ma lecture...

La mode scandinave n’en finit pas de se répandre dans nos contrées et dans les pages des livres et des magazines. « Hygge », « Lagom » et maintenant « Frilufsliv », autant de termes qui fleurent bon l’exotisme et qui véhiculent des promesses de bonheur… Pourquoi ne pas s’en inspirer ? Les pays nordiques ne sont-ils pas les champions du bonheur, après tout ?

Et La Suisse ? Il est utile de rappeler qu’en 2015, c’était elle qui occupait le haut du podium. Et qu’en 2016, elle était 2ème et devançait la Norvège (4ème) et la Suède (10ème). En 2017, elle se retrouvait tout de même 6ème juste derrière l’Allemagne. Je m’amuse à imaginer ce que devaient dire les journalistes scandinaves ces années passées, à la recherche du secret du bonheur helvétique. Notre recette ? Respect des différences, avec plusieurs langues nationales et autant de mentalités qui cohabitent pacifiquement. Conscience d’être des privilégiés, tant sur les plans social, salarial, sanitaire que climatique. Y a-t-il des mots spécifiques et intraduisibles pour signifier cet état d’esprit particulier propre aux Suisses ?



S’inspirer des autres, c’est louable. Mais à condition de ne pas oublier nos propres atouts. Car au-delà de toutes les recettes glanées ailleurs – faire des activités en plein air, partager de bons moments avec ses amis, se créer un petit cocon douillet chez soi – le principe actif du bonheur, tel que mis en évidence par la psychologie positive, réside dans la capacité à apprécier ce que l’on vit. Celle-ci se développe et se nourrit, notamment en se rappelant fréquemment qu’à l’échelle mondiale, nous sommes des archi-privilégiés (même si tout n’est pas rose, tant s’en faut !) et suscitons l’envie de bien des nations.

Qu’il fait bon vivre en Suisse, on ne le dira jamais assez !


lundi 19 mars 2018

Coup de cœur pour ce mental parfois encombrant

Si cette phrase vous interpelle, je vous recommande de jeter un coup d’œil au blog du Congrès Virtuel de la Douance. Vous pourrez y lire mon article ainsi que les réactions qu'il suscite...

https://congres-douance.com/coup-de-coeur-pour-ce-mental-parfois-encombrant/

Il y est question de la place de notre mental dans l'équation du bonheur.



dimanche 18 mars 2018

Et le deuil ?

Voici le commentaire que j'ai reçu suite à une interview sur la mémoire et les souvenirs :
" Je viens de perdre ma femme après plus de 55 ans de mariage; il m’est alors
difficile de jouer le jeu du contentement. Le côté affectif prend largement le pas sur la mémoire même des plus beaux jours que nous avons passés ensemble."

Un deuil prend du temps et on ne peut échapper à sa traversée, souvent douloureuse. Mais, si sombres nous paraissent les jours lorsque nous sommes si affectés, une amélioration finit par survenir...

Toute la question, une fois le deuil traversé, est de savoir de quel côté on
va faire pencher la balance de la teneur émotionnelle des souvenirs :
- va-t-on remercier la vie pour nous avoir offert ces moments de bonheur et
y repenser avec gratitude (en se rappelant que beaucoup d'autres n'ont pas
eu la chance de connaître l'amour...)
- ou alors va-t-on maudire l'existence de nous avoir retirer ce qui nous
rendait heureux ?

Il se trouve que nous avons le choix...

mardi 6 mars 2018

Un livre qui ne parle pas de 'je'

J'ai lu ce commentaire d'une lectrice sur un site de vente de livres :

"Difficile à l'heure actuelle de trouver des livres de développement personnel qui ne sont pas truffés de 'je' à tous les paragraphes, qui prônent le narcissisme et qui vantent la petite vie de leur auteur !
Le livre de Monsieur Thalmann offre de vraies informations, issues de la recherche (avec citation des références à la clé, merci !). En humble scientifique, il relate les faits, énonce les hypothèses, propose des pistes.
Voilà un livre qui gagne à être connu et qui en apprend beaucoup sur le bonheur.
"


Je suis heureux d'un tel retour. En effet, on me demande souvent pourquoi j'attache une telle importance à évoquer la science et la recherche en psychologie. Parce que justement, cela évite de parler de soi et de sa vie privée. Au-delà du cas particulier, on peut en effet douter que ce qui aide une personne sera forcément ce qui sera utile pour une autre. Avec les données scientifiques, on a directement accès au grand nombre, à la généralisation.

Voilà toute la différence entre un témoignage personnel et des concepts validés auprès d'un grand nombre d'individus ! Pour ma part, je choisis les deuxièmes...


samedi 3 mars 2018

Au cœur de la psychologie

Je recommande la lecture du dernier numéro Des Grands Dossiers des Sciences Humaines (N° 50, mars 2018) :

On y découvre moult articles intéressants sur la psychologie, en particulier certains débats qui y ont cours. Ces discussions soulignent la dimension scientifique de la branche, sa dynamique interne et son moteur d'évolution.

On est bien loin de certaines approches de développement personnel énoncées une fois pour toute et ensuite rendues intouchables comme des vérités indiscutables (par exemple : "il existe une loi d'attraction, qui fonctionne toujours, cela qu'on y croit ou qu'on n'y croit pas").

La science est en cela plus inconfortable puisque ses conclusions peuvent changer au fil des découvertes. Mais plus rassurante aussi en ce que les modèles qu'elle propose s'adaptent aux dernières découvertes réalisées.

D'ailleurs, n'est ce pas la caractéristique des fake news que de ne pas être en adéquation avec les faits ? De n'être qu'un avis que rien dans la réalité ne corrobore ?

Seul le développement personnel étayé par des bases scientifiques me semble crédible. Car beaucoup d'idées séduisantes se révèlent au final décevantes...